sábado, 2 de dezembro de 2017

Living in Limoges

By Patricia Thibaut and Nicolas Pelicioni






















The cathedral of Limoges, photo by Patricia Thibaut



As a way to start, I think it would be more polite and personal if I introduced myself and told you what I’m doing today. I’m Jeanne Boncoeur and I’ve lived in Limoges for a long time, though I’m not from here. I’ve lived in many different French towns and cities. Some are small, like Saintes, where I was born, or even Pau, where I studied for my bachelor degree. More specifically, I moved to Pau because I wanted to study languages. Some places are big, like Bordeaux, where my daughter was born, or Lyon, where I taught English and French for 10 years.

Today I’m going to meet my friend, Zoé Lignères who is a native from here. She loves telling me the history of Limoges, and I like listening to her explanations. Coincidentally, she is a History teacher; we are colleagues teaching teenagers in the same high school.

Of course, I love my country and its diversity. Luckily, here we have everything that we need to be happy; beautiful landscapes, which include an Atlantic Ocean on the east view, fabulous beaches and the hot Mediterranean Sea on south; a wonderful countryside with small and beautiful villages where you can have a peaceful life; and even bustling cities where there is always something exciting happening.

I’ve found that, while on one hand, living in huge cities may be exhausting and sometimes frightening, on the other hand, living in small cities can sometimes be boring and isolating. Therefore, in 2014 I moved to Limoges, which is a medium-sized city in the South West of France. Here, we enjoy a mild climate and a green countryside. It has been a fair compromise since I have almost all the advantages of a big city and almost none of the drawbacks of a small town!

I first learnt from Zoé that the inhabitants here (or, more precisely, the limougeaud) are very welcoming and immensely proud of their traditions. They always remain faithful to a simple but genuine ways of life.

Zoé explained to me, she said that, “One of the stories about Limoges dates back to the Middle Ages! This is because in the Middle Ages, Limoges was a cultural and religious influential centre thanks to the Abbaye Saint Martial (for this reason many parents call their boys Martial, which is a very common surname) and people were devoted to religious tradition called le ostensions. Inspired by this history, we still celebrate a form of this tradition, called Les Ostensions Limousines’ today.”

For all of these reasons, I’m extremely proud to live here! As interested in history as I am, with Zoé’s help I have discovered some fascinating sides of French history and some very specific religious traditions. “It is curious, that the city is so deep-rooted in their history since it started at the end of the tenth century,” she explained to me, “To be precise, in 994 when there was a plague of ergot fungi toxicity at the end of harvest. It became so terrible that all of the bishops from the area decided to organise processions with Saint Martial’s corpse in a casket until the plague ended. They saw this as a miracle and decided to do it again, and that’s why every seven years they do these religious processions in Limoges and in some of its surrounding villages. The last one was celebrated in 2016.”

Recently, I also found out that this series of religious processions, called septennial ostensions, was included in the UNESCO Representative List of the Intangible Cultural Heritage of Humanity in 2013!

Though Limoges is not an eventless city, I’m also fond of my new peaceful way of life! There are many cultural events and also festivals during the summer time. What I like the most is what they call marchés de pays. These are small markets where local producers can sell their healthy and tasty products to the urban consumers. I’m fond of this very unique ambiance where everybody enjoys simple things that, to me, help build an authentic way of life.

I’ve just seen Zoé over there! Families are walking around fruit and vegetable stalls in this market. We are going to do some shopping together. Here you also have a big choice of cheese, wine, meat (Limousine cows are very famous for their tasty meat), delicatessen and freshly baked goods. It smells good everywhere and you feel like tasting and buying everything! Limoges can offer you many surprises and that’s why it’s quite touristic too. It seems I will have more to talk about later!


sexta-feira, 3 de novembro de 2017

La révolution technologique - un défi de régulation

Par Verity Marsterson


Pour mon année à l’étranger avec mon université, j’ai passé mes 11 derniers mois en Belgique. L’idée c’était d’apprendre à bien parler français, mais en réalité: je travaillais pour une entreprise multinationale où tout le monde parlait anglais. Heureusement, bien que je n’aie pas amélioré mon français au travail, il m’a offert l’occasion d’entrer dans un monde que je ne connaissais pas; le monde de la politique technologique ! La technologie m’intéresse toujours, mais je n’ai jamais étudié les lois qui définissent la façon dont les produits technologiques peuvent se comporter. Pour moi, c’était une expérience géniale. J’ai beaucoup appris, mais un des sujets qui m’intéressait le plus, c’était celui du développement de la technologie et la robotique ! Je sais que, quand on parle de la robotique, c’est normal que les gens déconnectent. Cependant, ce que j’ai trouvé très intéressant, c’est le fait que la robotique avance à pas de géants et touche la vie de milliards de personnes. Même si elle ne semble pas être très intéressante pour tout le monde actuellement, je suis sûre que dans quelques années on verra plus d’importants débats qui se focalisent sur la robotique. Déjà à Bruxelles, certains membres du Parlement Européen ont contribué au rapport de sa propre initiative qui souligne quelques problèmes législatifs concernant la robotique qui pourrait apparaître dans un proche avenir. Ce rapport me fait penser — comment peut-on créer les lois pour les inconnus ? Avec ce blog, je voudrais examiner 4 sujets qui sont liés au développement de la technologie et la robotique qui, je crois, deviendront 4 sujets très pertinents à l’avenir, surtout dans le monde politique et pour les gens qui acceptent le défi d’essayer de créer des lois pour les technologies qui n’existent pas encore.

1) La responsabilité

Une question qui est très pertinente de nos jours, est : qui serait coupable s’il y a un problème avec un robot ? Si on prend l’exemple des voitures auto-conductrices on verra que ce n’est pas toujours simple. Si, par exemple, une voiture est impliquée dans un accident, et qu’elle ait un choix à faire entre tuer une vieille femme qui se promène sur la route ou bien faire une sortie de route et qu’elle choisit de tuer la vieille femme, alors qui sera responsable de cette mort ? Est-ce que c’est la personne qui était dans la voiture ? Ou la compagnie qui a construit la voiture ? Ou peut-être le logicien qui a programmé la voiture de prendre cette décision. En plus, est-ce que c’est juste qu’on a le choix entre qui va vivre et qui va mourir ?

2) La securité

Cette année, on a vu plein de cyber-attaques qui incluent l’attaque WannaCry ou WannaCrypt. Avec de telles attaques, le monde s’est rendu compte que les cyber-crimes peuvent être fatals. Bien sûr, il y a beaucoup de questions concernant les cyber-attaques et la sécurité, cependant, ce qui m’intéresse (mais en même temps me rend mal à l’aise) c’est le développement des systèmes qui sont toujours plus interconnectés. Les appareils IoT/IdO (Internet des Objets) marchent ensemble et utilisent le même réseau afin de faciliter les meilleures opérations technologiques. Cette progression est bien sûr incroyablement importante pour l’avancée des technologies, mais il faut aussi faire attention à ne pas oublier que, avec les systèmes plus interconnectés, il est possible que les cyber-attaques puissent affecter non seulement un seul appareil, mais aussi le réseau tout entier. Et alors que nous devenons de plus en plus dépendant des robots et de la technologie (avec les voitures auto-conductrices par exemple), nous risquons d’être gravement frappés par une cyber-attaque. Par conséquent, à mon avis, il faut que les politiciens réfléchissent à la manière de créer des lois qui améliorent la protection contre les pirates informatiques et les cyber-attaques afin de protéger les citoyens.

3) La vie privée

On sait déjà que les compagnies telles que Facebook et Google suivent ce qu’on fait en ligne. Les programmes tels que les ‘murs de suivi’ où l’usage des cookies sont souvent la raison pour laquelle tu vois, par exemple, une publicité des chaussures que tu as déjà cherchées il y a deux jours dans ton fil d’actualité de Facebook. Mais imagine que tu as acheté un robot qui a été conçu pour te donner un coup de main avec les tâches ménagères. Il a été créé pour faire des tâches peu complexes. Mais en même temps, ton robot peut enregistrer quel supermarché tu préfères, combien d’argent tu dépenses chaque semaine pour les courses, à quelle heure tu te réveilles le matin, quelle température tu préfères pour ta climatisation, quelles tâches ménagères tu détestes, et beaucoup, beaucoup plus. Il est important de comprendre que tes données personnelles peuvent vite être vendues aux compagnies pour une exploitation commerciale et, parfois, afin d’exploiter aussi le marché. Ce n’est pas aussi étrange que « Big Brother » dans 1984 de George Orwell, où les robots peuvent enregistrer les caractéristiques de notre comportement quotidien et donc il est vital que les législateurs réfléchissent à des lois sur l’importance d’une vie privée, et même que les citoyens autour du monde comprennent comment leurs données personnelles sont utilisées, et comment ils peuvent les protéger.

4) Les possibilités de faire une différence

En même temps, bien que j’aie beaucoup parlé des menaces de la technologie auxquelles les hommes politiques doivent faire face, il est aussi important de réfléchir aux bienfaits que la technologie et la robotique peuvent offrir. On voit déjà que la technologie et la robotique aident à soutenir des milliards de gens autour du monde. La technologie n’aide pas qu’à la création de ta voiture, ou bien à te permettre de regarder tes feuilletons préférés ; elle aide aussi les gens qui sont handicapés à voir le monde sous un nouveau jour. Déjà, Youtube a créé un programme qui peut décrire une vidéo pour les aveugles, et on a déjà des fauteuils roulants électroniques par exemple. Imagine ce qu’on peut faire dans les 10 prochaines années avec la technologie ! Cependant, afin de profiter des bienfaits, nous avons besoin d’un système politique qui est solide et à l’épreuve du temps mais qui n’est pas aussi strict au point de gêner notre capacité de continuer à développer des nouveaux apparails. Il faut trouver un bon compromis.

Il va de soi que ces idées ne sont qu’un début. Je suis sûre qu’il y a plein d’autres sujets qui font passer des nuits blanches aux politiciens mais pour l’instant, je te laisse avec ces quatre idées là et quand même une dernière question « comment la robotique pourrait-elle changer ta vie ? »





domingo, 17 de setembro de 2017

A dream

Renan already published with us The Brothers’ Conquest of a Village! This time, we counted with Verity’s English verification!



At school, a huge place where I went to study my regular classes, there was a hill with millenary trees besides the building, and, on its other side, there was a canteen. At break time when everybody used to go up the hill and sit in the woods, everything was normal, but that day when I got out of the building, a war had started.

In the playground, the place had become much bigger than before, with a lot of trenches and holes in the ground building a path through the dirt. I realized that all this meant a war between blue-uniformed soldiers and red-uniformed soldiers.

The ground became dusty and I was alongside the blue army. Suddenly many blue soldiers with grenades were hitting the roves of the buildings, destroying them, with lots of red snipers on top of it.

With many bullets in the air, my four classmates had appeared, making us five in total. So we started to climb up the hill, which became a slum without any citizens, only houses filled with red soldiers. All the walls were blue with the enemy squad.

Then, when the shoot out was about to start, my friends and I became smaller and smaller; we became the size of an ant. There were real ants near us, and their Queen ordered them to enslave us to work in an anthill.

As ants, our mission was to save the future Queen of the colony, who was in the middle of a trench on the red side. So, my friends and I started to run to the middle of the war of the human soldiers with a lot of other ants to help. Tons of them got smashed by humans’ feet.

The ant terrain was much bigger than before. If we kept running, it would take hours to reach the ant queen but we had no way out, and so we were forced to do it. Then suddenly a river sprang up to help us. We had built a boat to go faster to reach the queen. And so we did it: we got there, picked her up and went back through the same river that magically started to run to the other side. So the ants gave us a gift to make us bigger again, then I woke up.

terça-feira, 20 de junho de 2017

Les réfugiés au Brésil

Par Nicolas Pelicioni

Il y a un dicton indigène qui dit que la terre était là quand nous sommes nés et sera là quand nous mourrons, alors, ce n’est pas possible de penser qu’elle nous appartient.

À part les indigènes, toute la population d’Amérique, aussi bien du centre, du nord ou du sud, est composée d’immigrants. Bien sûr, quelques uns d’entre eux sont réfugiés ! Le Brésil, après le début du XXe siècle, a été le destin de beaucoup de réfugiés aussi et quelques uns ont attiré l’attention. Ce texte racontera la histoire curieuse de quatre réfugiés qui ont choisi le Brésil comme résidence. Comme mon métier est l’enseignement des langues et de la littérature, j’ai choisi l’histoire de quatre écrivains que j’ai lu récemment et aimé et qui sont aussi importants pour la histoire littéraire brésilienne.

Jorge de Sena (Lisbonne, Portugal, 1919 — Californie, États-Unis, 1978) a quitté le Portugal dans les années soixante à cause de la dictature de Salazar. Il était ingénieur au Portugal et il a commencé sa vie d’écrivain au Brésil. Malheureusement, le Brésil a subi une dictature aussi et le poète a déménagé avec sa famille aux États-Unis. Aujourd’hui il est reconnu comme un des grands poètes portugais et le Brésil a le mérite de l’avoir accueilli et de lui avoir offert la possibilité d’écrire sa poésie.

Anatol Rosenfeld (Berlin, Allemagne, 1919 — São Paulo, Brésil, 1973) et Otto Maria Carpeaux (Vienne, Autriche, 1900 — Rio de Janeiro, Brésil, 1978), les deux ont quitté l’Europe à cause de la Guerre Mondiale et du nazisme. Ils sont arrivés au Brésil avec la connaissance des principales pensées de la critique littéraire européenne de l’époque. Notamment, le Formalisme et le Structuralisme. Ils connaissaient, par exemple, la pensée des philosophes comme Theodor Adorno (1903 — 1969) et Walter Benjamin (1892 — 1940). Pour cette raison, nous avons été les premiers à connaître les idées de ce dernier penseur. Maintenant la littérature de Walter Benjamin a un grand traducteur portugais (João Barrento), mais les études et traductions brésiliennes ont été les premières et ont influencé même les études françaises (à ce moment là, c’était plus habituel que le Brésil suive la France en littérature).

Clarice Lispector (Tchetchelnik, Ukraine, 1925 — Rio de Janeiro, Brésil, 1977) a quitté l’Europe toute petite, avec sa famille. Elle parlait toujours avec un petit accent — elle avait aussi une interposition de la langue (ankyloglossie) et peur de l’opération corrective à cause de la douleur post opératoire — son accent révélait quelque chose... La grande littérature était une occupation masculine et les femmes écrivaient seulement sur les sujets dites feminines comme l’amour, la beauté, etc. Mais, dès ses débuts, Clarice a été parmi les grands et elle a mis fin au clivage qui existait entre la grande littérature qui étaient écrite par les hommes et la littérature plus populaire écrite par les femmes ainsi qu’aux préjugés sur la littérature des écrivaines. À vrais dire, les trois grands romanciers de la littérature brésilienne sont Joaquim Maria Machado de Assis (1839 — 1908), João Guimarães Rosa (1908 — 1967) et Clarice Lispector (son roman le plus connu c’est la Passion selon G.H.)

Je me demande pourquoi ces écrivains ont choisi le Brésil ! Il est vrai qu’avec les réfugiés, il peut y avoir aussi des problèmes, mais, en général, les immigrants ont beaucoup d’espérance et de disposition pour le travail. Nous avons, par exemple, la plus grande communauté japonaise en dehors du Japon (plus 1.500.000 d’habitants). À São Paulo, ils ont le quartier Liberdade (Liberté), qui est un centre touristique très important avec de l’architecture et où on parle également japonais.

Maintenant nous recevons des africains...

quarta-feira, 17 de maio de 2017

L’hiver

Par Nicolas Pelicioni


Un jour je suis entré dans une librairie de la ville et, après avoir acheté quelques livres, je suis allé dans un magasin des vêtements pour acheter un t-shirt. J’ai vu aussi un manteau ! Il était vraiment très beau ce manteau et en plus, son prix était intéressant ! La vendeuse m’a dit :

— Profitez en, parce qu’il fera froid cet hiver !

Froid en hiver... Cette vendeuse mérite une médaille — j’ai pensé en moi même ! Pourtant, comme j’aimais le manteau et aussi son prix, je l’ai acheté. Maintenant, je pense au froid.

Dans ma jeunesse, je n’ai jamais été capable de distinguer les saisons et la justification en est très simple : où je vis elles ne se distinguent pas du tout car il fait toujours chaud ! Nous avons l’été proprement dit, qui est la saison des pluies avec des inondations mais toujours de la chaleur ; l’automne, c’est quand cesse la pluie et qu’il nous reste seulement la chaleur ; l’hiver, c’est quand il y a de la sécheresse, parce que la pluie nous a manqué ; finalement, le printemps, c’est quand il y a de la chaleur avec une douce brise que j’aime beaucoup.

Il faut dire toute la vérité : nous avons du froid ! Quelques jours par an, un matin, on se réveille avec le froid. Il ne fait pas moins de 10ºC, mais c’est froid ! Alors nous nous habillons pour en profiter et c’est à ce moment là que je peux mettre mon manteau ! Le froid dure jusqu’à midi, à ce moment là, le soleil brille à nouveau sur nos têtes pour nous montrer qui commande le quartier. Mais, plus au sud du Brésil il y a même de la neige, comme en Argentine, la seule différence est que la nôtre ne dure pas plus d’une semaine !

Je n’ai jamais vu la neige... Quand j’étais enfant, j’ai vu du givre quelques fois et mon père nous disait toujours que le givre brûle les caféiers et cause de grandes pertes aux agriculteurs. Mon père a travaillé dans les plantations de café et il a connu les plantations brûlées par le givre. On ne voit plus de givre, et j’ai l’impression que maintenant le froid n’est pas le même.

À cause de son prix intéressant, un jour ma mère m’a acheté un manteau anglais London Fog. Il y a plusieurs années et j’ai aimé ce cadeau, mais, je l’ai mis combien de fois ? Il ressemble beaucoup à mon nouveau manteau et je crois que maintenant j’aurai pendant plusieurs années deux manteaux dans mon armoire !

Je me souviens qu’après la dictature, qui s’est terminée en 1985, le Brésil s’est ouvert au monde extérieur et nous avons commencé l’importation de marchandises, notamment des voitures. Les premières qui sont arrivées avaient un système de chauffage, et ce système est maintenant une marque dans l’histoire de notre ouverture politique parce que, en ce temps là, le marché mondial ne connaissait aucune des caractéristiques du marché brésilien, même les plus évidentes comme le fait que nous n’avons pas de froid.

C’est le mois de mai et je crois que nous sommes en automne — il faut consulter Google pour être sûr — nous avons encore de la pluie, mais ce n’est pas typique. Même avec la pluie, il ne faut que cinq heures pour sécher mes vêtements sur la corde à linge, sous le porche de chez moi. Ici, le soleil travaille pour nous, mais, j’aimerais avoir un mois entier de froid !

quarta-feira, 3 de maio de 2017

I like playing with words!

By Patricia Thibaud



Since I was a child, I have always loved words.

First, because they are fascinating since you are supposed to be able to express all your feelings, your opinions or also the simplest things like a craving for a drink, for chocolate or… just for your bed.

And second, because they are a way of conveying ideas, and a way of uniting people around their common values and traditions. That’s why words are so important in our world. Moreover, the differences between all the languages underline the differences between all the peoples. After all, studying languages is really fascinating.

Even though languages are a serious matter, they also can be fun. This is the purpose of my text.

For example, there are some English popular sayings that are very funny if you try a literal translation into French. Sometimes I do that with my students and they always laugh out loud.

Let me help you understand what I mean and why it may be so funny! Here are some popular sayings and their word by word translation:

“They are burning the candle at both ends.” If you translate it literally in French it will be ils brûlent la chandelle par les deux boutsIf you translate it into Portuguese word by word eles estão queimando a vela pelos dois lados, which may have an unexpected sexual meaning! But into real Portuguese translation it means enquanto se canta não se assobia that is “you don’t sing when you whistle” or não dá para assoviar e chupar cana ao mesmo tempo, which means “it’s impossible to whistle while you taste cane”.

For this example, English and French are very close and use almost the same words. 

But my favourite is this one: “It’s raining cats and dogs.” If you translate it literally into French, it will be il pleut des chats et des chiens and my students can’t help burst out laughing. I agree with them because in French it sounds really strange and funny. We say il pleut des cordes instead, that is “it’s raining strings” and I can also imagine the English students laughing when they hear this translation. The usual expression about rain in Portuguese is está chovendo canivetes, that is “It’s raining penknifes”. Weird, isn’t it?

Words can be our best friends for ever if we use them correctly and in the best way to express ourselves and make our culture, history and way of life go on.

Words are alive since they were born, they grow up and they die like human beings. But that will be another essay!

segunda-feira, 17 de abril de 2017

The Brothers’ Conquest of a Village

By Renan

I’m Renan, a 13 years old student from the secondary school in Brazil. I wrote the text below, it’s a short story about a medieval war. It’s based on video games and TV series.

I was with my two Brothers, Thorik and Ragnar; we are from a village in Europe that had been in war for some time, and taking it in account we decided to invite the best warriors of the region to join our clan; so we were going to call them.

My brother Thorik wanted to call the members of the red desert, in south, and Ragnar was just thinking about Thorik decision, but I’d like to call the members from the west, called night warriors.

“The red desert is dismantling they will not exist in question of years, said Thorik, if we invite the warriors together with them we will be a great arm…”

“They are dismantling because the night warriors smashed them!,” said Ragnar.

“Ok, but how much of them you think would like to come to our clan?”

“All of them will join us.”

“Ok, you convinced me, let’s invite them,” said Thorik.

“Ok, so let’s just talk with our brother Ragnar to see what he will like to do, if he agree.”

So, we went to talk with Ragnar to know if he would agree with that. And at this point I would start to work in my plan to assume the throne of our future kingdom, and make myself a king.

“Hey, Barik the red desert are here,” said Ragnar

“Ok, let’s tell them our plan to attack our big village,” I said.

So, they started to discuss about the plan to attack the village, and at the end all of them made an agreement. The day of the invasion, we talked about how we would split our reign, and divide it in three. So, we invaded the village and it was a pogrom, for the village was without guards and we took this advantage.

So my brother Ragnar united a part of them to attack Thorik and me. This day, Barik was murdered by Ragnar’s warrior; I pick up the sword of my enemy and cut up his head as a revenge. The war was declared.

I was so tired this day that I would not fight for months. I’d better be in my bed resting for the future fight against Ragnar.

After months…

“I have just 1/3 of all the red desert members, I probably will lose. To avoid this, we will set a trap to their warriors,” I said

“There will be three groups of warriors, one will be after the mountains, another in the border of the forest, and the last one, with a half of ours members, will attack in the center to cause dispersion. And when they two groups were dispersed we will smash them by the back or the side,” I said.

So it was done, I go to the center with the most big group, I and my brother Ragnar discuss with a messenger and the battle was in the place where it was supposed to be, my plain occurred perfectly.

In the war, we smashed them. They go right into the trap and our very little clan won, I fight with Ragnar in the end of the war and I won; now I am the king.


quarta-feira, 12 de abril de 2017

Le cafard et moi

Par Nicolas Pelicioni


Il y a quelque temps, j’avais un groupe de lectures pour étudier James Joyce. Un soir, on discutait de l’« épiphanie », mot théologique qui, chez Joyce, signifie une intuition très particulière que quelqu’un a sur quelque chose — une révélation ! Aujourd’hui je comprends très bien, mais à ce moment-là, ce n’était pas facile.

Comme c’est courant dans ces groupes de lecture, après une heure d’étude, on commence à discuter d’autre chose. Cette fois, nous avons commencé à discuter des animaux et de la cruauté humaine. Ce n’était pas grand chose, mais une de mes amies nous a dit qu’elle ne tue pas, même pas les cafards. Quand elle voit un cafard, elle le ramasse avec une serviette et le libère dans la rue.

On protestait parce que le cafard n’est pas un animal, c’est un insecte laid, inutile et sale ! « Tu utilises une serviette jetable, j’espère ?” lui a demandé quelqu’un — elle ne répondit pas. De ce fait, on a considéré que ça serait mieux de retourner à James Joyce.

Après les lectures, nous nous disions « au revoir » et après un ou deux jours j’ai complètement oublié l’histoire du cafard. Pas complètement, mais suffisamment, parce que quelque fois j’ai besoin de me réveiller au milieu de la nuit pour aller aux toilettes. Comme j’ai des insomnies, je n’aime pas quitter mon lit, mais ce sont des choses que nous ne choisissons pas, alors il ne me reste plus qu’à y aller. Imaginez, je suis en caleçon et tricot de corps, avec des tongs et complètement somnolent. Je me mets devant les W.-C. et, quand je commence à uriner, je vois un cafard qui arrive.

Pourquoi un cafard est arrivé ? Mon amie le ramasserait avec une serviette et le libèrerait dans la rue (à deux heures du matin ?) Il ne sait pas que je le tuerai ? C’est un insecte très stupide ! Je ne me dépêche pas. J’urine et après j’enlève une de mes tongs pour le tuer. Il commence à courir, mais pas au hasard : il sait parfaitement ce qu’il se passe. Il sait que j’ai l’intention de le tuer.

Le cafard court exactement à la jointure du mur et du sol. Après, il court jusqu’à l’angle de quatre-vingt-dix degré formé par les deux murs qui se rejoignent! Et, dans ce point ma tong ne peut pas l’atteindre. Maudit insecte ! Comme je l’ai dit précédemment, je souffre d’insomnie et, probablement, après toute cette activité je ne dormirai plus.

Voyons... il me faut un balai — j’en ai un dans les toilettes ! Avant que j’attrape le balai, le cafard fait une chose entièrement inattendue : il m’attaque ! Il court en direction de mes pieds, et comme ma tong est dans ma main je ne peux pas marcher sur lui. Cette attaque est rapide et peu efficace puisque le cafard ne m’atteint pas, il a simplement changé de place, d’un coin des toilettes à un autre.

Ça suffit ! Je comprends que j’ai perdu toute ma nuit à cause de cet insecte. J’attrape le balai, je me prépare à le tuer et, tout à coup, je ressens le sentiment d’« épiphanie », de James Joyce ! Je vois que le cafard a peur de moi et que le pauvre lutte pour sa vie comme je lutterais pour la mienne ! Pour moi, il représente quelque chose de dégoûtant, pour lui, je suis sa propre mort.

Il est au coin du mur, complètement immobile. J’ai le balai dans les mains et j’ai l’impression d’être un monstre et un lâche. C’est alors que je me mets à réfléchir devant le cafard, peut-être que je comprenais mon amie !

C’est vrai que, comme tous les être humains, j’occupe beaucoup d’espace. Dans cet espace que j’appelle maison il ne doit y avoir que moi, aucun autre être n’est le bienvenu — ni le cafard, ni la termite, ni l’araignée, ni le moustique, ni le scorpion, ni le pigeon, ni la souris, ni le jaguar... Peut-être un chien, peut-être un chat ; mais, habituellement, chez nous aucun autre être n’est le bienvenu !

Le cafard m’attend. Je ne le tuerai pas... Je l’imagine dans mon lit, marchant sur moi avec ses six pattes. J’imagine qu’il a des amis et que ma maison serait connue dans le quartier comme la maison des cafards. C’est juste, c’est une question esthétique : tuer les cafard et sauver les abeilles ?

Le cafard m’attend encore... Non, je ne suis pas fou ! Je le tue et il n’y a pas besoin que mon amie sache que je suis un tueur de cafards... À vrai dire, je ne crois pas qu’un jour on va faire disparaître ce maudit insecte.

domingo, 19 de março de 2017

Le ciel bleu

Par Nicolas Pelicioni

Il était une fois une petite amie que j’ai eu et qui habituellement me demandait de raconter des histoires enfantines. Je vais donc vous raconter une de ces histoires qui a comme sujet la création du monde et qui a pour but de répondre à la question suivantes : « pourquoi le ciel est bleu ? » — très simple, non ?

C’est l’histoire d’un ange parmi les plus créatifs du ciel à l’époque où le ciel était tout noir, même pendant la journée, et où les animaux parlaient. Ce n’est pas important de dire que les animaux parlaient parce qu’ils ne font pas partie de l’histoire, mais il faut savoir qu’à cette époque là, ils parlaient.

Quand je lui ai dit que l’ange de l’histoire était une fille, elle n’a pas aimé et m’a expliqué que, non seulement les anges sont des êtres asexués, mais que c’était aussi vulgaire ou même une idée masculine donner un sexe féminin aux anges. Vexé, j’ai appelé mon ange Cécile et fini la discussion.

Alors, Cécile regardait le ciel gigantesque et voulut faire une grande peinture. Pourtant, elle demanda à Dieu sa permission et comme Dieu aima l’idée, il lui dit :

—Il faut d’abord faire un vote pour savoir de quelle couleur on va peindre le ciel...

—Mais non... a pensé l’ange. Elle voulait faire une oeuvre artistique librement, pas un travail d’ouvrier. Alors, très contrariée, elle demande à Dieu :

—Est-ce que je peux réunir des anges pour qu’ils m’aident dans ce travail de vote ?

—Bien sûr, lui répondit Dieu.

Le travail était immense. Des millions d’anges ont fait un vote parmi les hommes, les femmes et les animaux pour savoir de quelle couleur le ciel devrait être peint. Les anges n’étaient pas très contents d’avoir une amie qui les faisait travailler comme ça, mais, après quelques jours, le travail a finalement été terminé et la couleur qui a gagné était le rouge.

—Zut, a pensé Cécile quand elle a su le résultat ; déjà, elle ne voulait pas peindre le ciel, mais encore moins en rouge ! Ainsi, elle argumenta avec Dieu :

—Mon Seigneur et mon Dieu, le rouge c’est la couleur de l’opposition...

C’était inutile, Dieu lui dit que c’étaient les électeurs qui allaient vivre sous le ciel, alors, il fallait respecter le résultat du vote. Le ciel serait peint en rouge et c’était tout. Encore une fois, l’ange a demandé à Dieu :

—Est-ce que je peux réunir des anges pour qu’ils m’aident à peindre le ciel ?

—Bien sûr, répondit Dieu.

Le travail était immense et les anges réunis pour le faire n’aimaient pas cette histoire. De toute façon, des millions d’anges ont beaucoup travaillé. Très contrariés, ils ont commencé le matin, et à la fin de la journée ils sont partis sans jamais revenir. Ils ont peint le ciel du jour en rouge et le ciel de la nuit est resté noir, plein d’étoiles argentées.

Dieu a considéré le changement pendant quelques intants et Il vit qu’il était bon. Ainsi, les électeurs ont vécu pendant des siècles sous un ciel rouge et, pendant des siècles, Cécile est restée tourmentée. Elle voulait peindre le ciel comme une grande tableau, pas comme un mur. Enfin, elle a eu une idée : « on doit faire voter les enfants ! ».

L’ange a préparé un dossier avec plusieurs alternatives de dessins à choisir. Après, elle a emmené Dieu avec elle voir un petit enfant qui aimait peindre à la gouache, et elle dit :

—Voilà, on n’a pas demandé l’opinion des enfants.

Face à Dieu, l’enfant souriait et dit :

—Bleuuuu !

—Sale gamin, a pensé l’ange, et elle ajouta : mon Seigneur et mon Dieu, il faut un vote, il faut aussi regarder mon dossier pour choisir...

—Ce n’est pas nécessaire, dit Dieu, on peint le ciel en bleu !

Encore une fois, Cécile demanda à Dieu :

—Est-ce que je peux réunir des anges pour qu’ils m’aident à peindre le ciel ?

—Bien sûr, répondit Dieu.

Les anges n’aimaient pas du tout cette histoire. Certains anges ne voulaient pas commencer le travail avant neuf heures du matin, et d’autres ne voulaient pas travailler après cinq heures du soir. Le résultat fut que le ciel du matin et de la fin de la journée restèrent rouge et le ciel de la nuit est toujours resté noir avec des étoiles argentées.

Dieu vit que le ciel était beau, mais il a vu aussi que Cécile était triste. Alors Il lui proposa :

—J’ai un autre travail pour toi.

—Il ne manquait plus que ça, a pensé l’ange. Et elle regardait Dieu en attendant.

—Tu vas faire des sculptures !

—Des sculptures ?

—Tu vas sculpter les nuages !

Ce n’est pas exactement ça que l’ange voulait, mais elle a aimé ce travail et d’autres anges se sont réunis spontanément pour faire des sculptures avec elle et ils n’ont jamais arrêté.

Quant à moi et ma petite amie, elle a trouvé que c’était une drôle d’histoire et m’en a demandé d’autres. Je lui en ai raconté quelques unes que j’ai oublié maintenant et je ne sais pas si je serai capable de les raconter, parce qu’il y a longtemps. Un jour, peut-être...


terça-feira, 14 de março de 2017

Embarrassing but funny stories

By Patricia Thibaut

When you learn a foreign language, the beginning is more or less difficult. You try to do your best and you try to make connection between the new language and your mother tongue to help to understand how it works.

Moreover, you have a lot of vocabulary to learn and you must learn it by heart but you use it mainly in class and in a school context, not in the « real life » with native speakers. All this make the work quite difficult.

When you learn English, Spanish, Portuguese or German, you imagine that the words you are taught could be used everywhere especially in countries that were supposed to speak that language. For example English in the USA, Spanish in almost all countries in South America, Portuguese in Brazil or German in the German part of Switzerland.

Unfortunately, very quickly you realize that you are completely wrong. I’ll tell you about my funny (for the others) but very embarrassing (as far as I was concerned) experiences in the USA, Spain and with a Brazilian friend of mine.

My first contact with real American English communication happened when I went to San Diego to improve my English. We came in The Hard Rock Café down town and we ordered the starters and the main course.

At the end of the meal, the waitress asked us for some dessert. And I told her :

« I would like two balls of vanilla ».

The waitress immediately turned red and repeated :

« Yes Madame, two scoops of vanilla »

I looked at her and blushed with shame as soon as I realized my mistake.

A few days later, I needed an eraser ; so I went to the bookshop to buy one. In a pure British English I asked to the sales assistant :

« Please, where are the rubbers ? »

Of course, there were some students around and everybody couldn’t help laughing. I was wondering why it was so funny. The sale assistant didn’t give me any explanations, she just showed me where the erasers were. Later, a friend of mine explained me what a rubber was in American English ! Too late !

A friend of mine went to Spain for the holidays. In the evening, Spanish people usually go to bars to have a drink and eat some tapas.

She went to a bar and ask for a soda and « una tortillera » instead of « una tortilla » everybody was laughing out loud because « una tortillera » means a « dick » whereas « una tortilla » is an omelet.

The very last mistake is in Portuguese. Last summer I was talking with a friend of mine who is Brazilian. Usually we speak English, but sometimes in French or In Portuguese. In French to help him improve his French and in Portuguese to help me brush up my portuguese (I haven’t spoken Portuguese for ages).

In our chat we were speaking about girls and boys, and I used the word «rapariga » and he was really shoking because in Brazil they don’t use it since it’s very offensive. When they talk about a girl they say « moça ». In fact « rapariga » means « slut » in Brazilian Portuguese.

In the nutshell, be careful with languages because they can be very tricky in some situation and make you feel stupid or embarrassed. You don’t learn all that in school but only in the country when you meet the inhabitants who don’t bother if you are a native or a tourist.

quarta-feira, 8 de março de 2017

Facebook

Par Nicolas Pelicioni

Internet est un outil très pratique pour apprendre une langue ou même pour connaître différentes personnes dans le monde ! Bien sûr, j’ai des amis sur Facebook que je n’ai jamais connus d’une autre façon que par internet et qui m’aide vraiment, par exemple, avec l’apprentissage des langues. Dans ce texte, je vais raconter une de mes expériences avec Facebook et mes études de langues qui a été un peu traumatisante.

On sait que Facebook a ses règles, ses jeux, ses rituels, enfin ! Je ne suis pas très solidaire avec tous les événements, mais, quelquefois, je suis d’accord ! Par exemple, il y a des amis qui, chaque matin, nous disent « bonjour » avec une image photographique quelconque, et je pense que ça serait très grossier de ne pas répondre. Il y a aussi les souhaits pour les anniversaires, Noël, le Nouvel An... C’est sympa !

Il y a des jeux qui sont créé par les amis — ils nous demandent de copier ou d’écrire ou de faire quelque chose — et je n’ai jamais pris part à ça. Presque jamais, parce qu’une fois j’ai accepté ! C’était un jeu qui nous invitait à participer quand on « aimait » une phrase piège. L’ami qui avait publié nous demandait, secrètement, de choisir une phrase piège dans une liste et de la publier, sans aucune explication, dans notre page. C’était des phrases comme, par exemple : « Je vais déménager à Cuba » ; « J’aime toujours mon ex » ; « C’est décidé : je vais teindre mes cheveux en bleu » ; etc.

Quelques jours après, j’ai vu sur la page d’une amie grecque « δε μπορώ άλλο, θα αλλάξω φύλο! ». C’est une phrase très simple, qui veut dire « Je ne supporte plus, je vais changer de sexe ! ». C’était bien, le même jeu ! Une phrase piège ! Comme c’est drôle, j’ai pensé que je pourrais profiter du vocabulaire. Alors, je lui ai envoyé un message privé en disant que je connais déjà le jeu et que j’aimerais avoir la liste des phrases en grec.

Le lendemain, malheureusement, la réponse n’était pas celle que j’attendais. Elle m’a dit : « Je n’ai pas compris ! Est-ce que tu veux que je fasse une traduction ? » Pas de tout ! Pas de traduction, je ne veux rien ! Je veux oublier, tout simplement ! Et alors ? Si elle veut changer de sexe... Il ne me restait plus qu’à m’excuser ; mais elle n’a pas compris mes excuses. On a arrêté nos échanges pendant quelque temps. Finalement, nous avons quitté la discussion comme si elle n’avait jamais eu lieu !

J’ai compris, plus tard, qu’elle avait fait une plaisanterie avec sa publication. En effet, c’était la même phrase piège du jeu que je connaissais, mais ce n’était pas le jeu. À vrai dire, il faut encore du temps pour que je parle le grec couramment, nous nous parlons en anglais, mais ça n’a pas évité que nous ayons un tel mal entendu. À cette occasion nous n’avons pas réussi à trouver une solution de communication, mais ce n’est pas un désastre.