domingo, 19 de março de 2017

Le ciel bleu

Par Nicolas Pelicioni

Il était une fois une petite amie que j’ai eu et qui habituellement me demandait de raconter des histoires enfantines. Je vais donc vous raconter une de ces histoires qui a comme sujet la création du monde et qui a pour but de répondre à la question suivantes : « pourquoi le ciel est bleu ? » — très simple, non ?

C’est l’histoire d’un ange parmi les plus créatifs du ciel à l’époque où le ciel était tout noir, même pendant la journée, et où les animaux parlaient. Ce n’est pas important de dire que les animaux parlaient parce qu’ils ne font pas partie de l’histoire, mais il faut savoir qu’à cette époque là, ils parlaient.

Quand je lui ai dit que l’ange de l’histoire était une fille, elle n’a pas aimé et m’a expliqué que, non seulement les anges sont des êtres asexués, mais que c’était aussi vulgaire ou même une idée masculine donner un sexe féminin aux anges. Vexé, j’ai appelé mon ange Cécile et fini la discussion.

Alors, Cécile regardait le ciel gigantesque et voulut faire une grande peinture. Pourtant, elle demanda à Dieu sa permission et comme Dieu aima l’idée, il lui dit :

—Il faut d’abord faire un vote pour savoir de quelle couleur on va peindre le ciel...

—Mais non... a pensé l’ange. Elle voulait faire une oeuvre artistique librement, pas un travail d’ouvrier. Alors, très contrariée, elle demande à Dieu :

—Est-ce que je peux réunir des anges pour qu’ils m’aident dans ce travail de vote ?

—Bien sûr, lui répondit Dieu.

Le travail était immense. Des millions d’anges ont fait un vote parmi les hommes, les femmes et les animaux pour savoir de quelle couleur le ciel devrait être peint. Les anges n’étaient pas très contents d’avoir une amie qui les faisait travailler comme ça, mais, après quelques jours, le travail a finalement été terminé et la couleur qui a gagné était le rouge.

—Zut, a pensé Cécile quand elle a su le résultat ; déjà, elle ne voulait pas peindre le ciel, mais encore moins en rouge ! Ainsi, elle argumenta avec Dieu :

—Mon Seigneur et mon Dieu, le rouge c’est la couleur de l’opposition...

C’était inutile, Dieu lui dit que c’étaient les électeurs qui allaient vivre sous le ciel, alors, il fallait respecter le résultat du vote. Le ciel serait peint en rouge et c’était tout. Encore une fois, l’ange a demandé à Dieu :

—Est-ce que je peux réunir des anges pour qu’ils m’aident à peindre le ciel ?

—Bien sûr, répondit Dieu.

Le travail était immense et les anges réunis pour le faire n’aimaient pas cette histoire. De toute façon, des millions d’anges ont beaucoup travaillé. Très contrariés, ils ont commencé le matin, et à la fin de la journée ils sont partis sans jamais revenir. Ils ont peint le ciel du jour en rouge et le ciel de la nuit est resté noir, plein d’étoiles argentées.

Dieu a considéré le changement pendant quelques intants et Il vit qu’il était bon. Ainsi, les électeurs ont vécu pendant des siècles sous un ciel rouge et, pendant des siècles, Cécile est restée tourmentée. Elle voulait peindre le ciel comme une grande tableau, pas comme un mur. Enfin, elle a eu une idée : « on doit faire voter les enfants ! ».

L’ange a préparé un dossier avec plusieurs alternatives de dessins à choisir. Après, elle a emmené Dieu avec elle voir un petit enfant qui aimait peindre à la gouache, et elle dit :

—Voilà, on n’a pas demandé l’opinion des enfants.

Face à Dieu, l’enfant souriait et dit :

—Bleuuuu !

—Sale gamin, a pensé l’ange, et elle ajouta : mon Seigneur et mon Dieu, il faut un vote, il faut aussi regarder mon dossier pour choisir...

—Ce n’est pas nécessaire, dit Dieu, on peint le ciel en bleu !

Encore une fois, Cécile demanda à Dieu :

—Est-ce que je peux réunir des anges pour qu’ils m’aident à peindre le ciel ?

—Bien sûr, répondit Dieu.

Les anges n’aimaient pas du tout cette histoire. Certains anges ne voulaient pas commencer le travail avant neuf heures du matin, et d’autres ne voulaient pas travailler après cinq heures du soir. Le résultat fut que le ciel du matin et de la fin de la journée restèrent rouge et le ciel de la nuit est toujours resté noir avec des étoiles argentées.

Dieu vit que le ciel était beau, mais il a vu aussi que Cécile était triste. Alors Il lui proposa :

—J’ai un autre travail pour toi.

—Il ne manquait plus que ça, a pensé l’ange. Et elle regardait Dieu en attendant.

—Tu vas faire des sculptures !

—Des sculptures ?

—Tu vas sculpter les nuages !

Ce n’est pas exactement ça que l’ange voulait, mais elle a aimé ce travail et d’autres anges se sont réunis spontanément pour faire des sculptures avec elle et ils n’ont jamais arrêté.

Quant à moi et ma petite amie, elle a trouvé que c’était une drôle d’histoire et m’en a demandé d’autres. Je lui en ai raconté quelques unes que j’ai oublié maintenant et je ne sais pas si je serai capable de les raconter, parce qu’il y a longtemps. Un jour, peut-être...


terça-feira, 14 de março de 2017

Embarrassing but funny stories

By Patricia Thibaut

When you learn a foreign language, the beginning is more or less difficult. You try to do your best and you try to make connection between the new language and your mother tongue to help to understand how it works.

Moreover, you have a lot of vocabulary to learn and you must learn it by heart but you use it mainly in class and in a school context, not in the « real life » with native speakers. All this make the work quite difficult.

When you learn English, Spanish, Portuguese or German, you imagine that the words you are taught could be used everywhere especially in countries that were supposed to speak that language. For example English in the USA, Spanish in almost all countries in South America, Portuguese in Brazil or German in the German part of Switzerland.

Unfortunately, very quickly you realize that you are completely wrong. I’ll tell you about my funny (for the others) but very embarrassing (as far as I was concerned) experiences in the USA, Spain and with a Brazilian friend of mine.

My first contact with real American English communication happened when I went to San Diego to improve my English. We came in The Hard Rock Café down town and we ordered the starters and the main course.

At the end of the meal, the waitress asked us for some dessert. And I told her :

« I would like two balls of vanilla ».

The waitress immediately turned red and repeated :

« Yes Madame, two scoops of vanilla »

I looked at her and blushed with shame as soon as I realized my mistake.

A few days later, I needed an eraser ; so I went to the bookshop to buy one. In a pure British English I asked to the sales assistant :

« Please, where are the rubbers ? »

Of course, there were some students around and everybody couldn’t help laughing. I was wondering why it was so funny. The sale assistant didn’t give me any explanations, she just showed me where the erasers were. Later, a friend of mine explained me what a rubber was in American English ! Too late !

A friend of mine went to Spain for the holidays. In the evening, Spanish people usually go to bars to have a drink and eat some tapas.

She went to a bar and ask for a soda and « una tortillera » instead of « una tortilla » everybody was laughing out loud because « una tortillera » means a « dick » whereas « una tortilla » is an omelet.

The very last mistake is in Portuguese. Last summer I was talking with a friend of mine who is Brazilian. Usually we speak English, but sometimes in French or In Portuguese. In French to help him improve his French and in Portuguese to help me brush up my portuguese (I haven’t spoken Portuguese for ages).

In our chat we were speaking about girls and boys, and I used the word «rapariga » and he was really shoking because in Brazil they don’t use it since it’s very offensive. When they talk about a girl they say « moça ». In fact « rapariga » means « slut » in Brazilian Portuguese.

In the nutshell, be careful with languages because they can be very tricky in some situation and make you feel stupid or embarrassed. You don’t learn all that in school but only in the country when you meet the inhabitants who don’t bother if you are a native or a tourist.

quarta-feira, 8 de março de 2017

Facebook

Par Nicolas Pelicioni

Internet est un outil très pratique pour apprendre une langue ou même pour connaître différentes personnes dans le monde ! Bien sûr, j’ai des amis sur Facebook que je n’ai jamais connus d’une autre façon que par internet et qui m’aide vraiment, par exemple, avec l’apprentissage des langues. Dans ce texte, je vais raconter une de mes expériences avec Facebook et mes études de langues qui a été un peu traumatisante.

On sait que Facebook a ses règles, ses jeux, ses rituels, enfin ! Je ne suis pas très solidaire avec tous les événements, mais, quelquefois, je suis d’accord ! Par exemple, il y a des amis qui, chaque matin, nous disent « bonjour » avec une image photographique quelconque, et je pense que ça serait très grossier de ne pas répondre. Il y a aussi les souhaits pour les anniversaires, Noël, le Nouvel An... C’est sympa !

Il y a des jeux qui sont créé par les amis — ils nous demandent de copier ou d’écrire ou de faire quelque chose — et je n’ai jamais pris part à ça. Presque jamais, parce qu’une fois j’ai accepté ! C’était un jeu qui nous invitait à participer quand on « aimait » une phrase piège. L’ami qui avait publié nous demandait, secrètement, de choisir une phrase piège dans une liste et de la publier, sans aucune explication, dans notre page. C’était des phrases comme, par exemple : « Je vais déménager à Cuba » ; « J’aime toujours mon ex » ; « C’est décidé : je vais teindre mes cheveux en bleu » ; etc.

Quelques jours après, j’ai vu sur la page d’une amie grecque « δε μπορώ άλλο, θα αλλάξω φύλο! ». C’est une phrase très simple, qui veut dire « Je ne supporte plus, je vais changer de sexe ! ». C’était bien, le même jeu ! Une phrase piège ! Comme c’est drôle, j’ai pensé que je pourrais profiter du vocabulaire. Alors, je lui ai envoyé un message privé en disant que je connais déjà le jeu et que j’aimerais avoir la liste des phrases en grec.

Le lendemain, malheureusement, la réponse n’était pas celle que j’attendais. Elle m’a dit : « Je n’ai pas compris ! Est-ce que tu veux que je fasse une traduction ? » Pas de tout ! Pas de traduction, je ne veux rien ! Je veux oublier, tout simplement ! Et alors ? Si elle veut changer de sexe... Il ne me restait plus qu’à m’excuser ; mais elle n’a pas compris mes excuses. On a arrêté nos échanges pendant quelque temps. Finalement, nous avons quitté la discussion comme si elle n’avait jamais eu lieu !

J’ai compris, plus tard, qu’elle avait fait une plaisanterie avec sa publication. En effet, c’était la même phrase piège du jeu que je connaissais, mais ce n’était pas le jeu. À vrai dire, il faut encore du temps pour que je parle le grec couramment, nous nous parlons en anglais, mais ça n’a pas évité que nous ayons un tel mal entendu. À cette occasion nous n’avons pas réussi à trouver une solution de communication, mais ce n’est pas un désastre.