quarta-feira, 17 de maio de 2017

L’hiver

Par Nicolas Pelicioni


Un jour je suis entré dans une librairie de la ville et, après avoir acheté quelques livres, je suis allé dans un magasin des vêtements pour acheter un t-shirt. J’ai vu aussi un manteau ! Il était vraiment très beau ce manteau et en plus, son prix était intéressant ! La vendeuse m’a dit :

— Profitez en, parce qu’il fera froid cet hiver !

Froid en hiver... Cette vendeuse mérite une médaille — j’ai pensé en moi même ! Pourtant, comme j’aimais le manteau et aussi son prix, je l’ai acheté. Maintenant, je pense au froid.

Dans ma jeunesse, je n’ai jamais été capable de distinguer les saisons et la justification en est très simple : où je vis elles ne se distinguent pas du tout car il fait toujours chaud ! Nous avons l’été proprement dit, qui est la saison des pluies avec des inondations mais toujours de la chaleur ; l’automne, c’est quand cesse la pluie et qu’il nous reste seulement la chaleur ; l’hiver, c’est quand il y a de la sécheresse, parce que la pluie nous a manqué ; finalement, le printemps, c’est quand il y a de la chaleur avec une douce brise que j’aime beaucoup.

Il faut dire toute la vérité : nous avons du froid ! Quelques jours par an, un matin, on se réveille avec le froid. Il ne fait pas moins de 10ºC, mais c’est froid ! Alors nous nous habillons pour en profiter et c’est à ce moment là que je peux mettre mon manteau ! Le froid dure jusqu’à midi, à ce moment là, le soleil brille à nouveau sur nos têtes pour nous montrer qui commande le quartier. Mais, plus au sud du Brésil il y a même de la neige, comme en Argentine, la seule différence est que la nôtre ne dure pas plus d’une semaine !

Je n’ai jamais vu la neige... Quand j’étais enfant, j’ai vu du givre quelques fois et mon père nous disait toujours que le givre brûle les caféiers et cause de grandes pertes aux agriculteurs. Mon père a travaillé dans les plantations de café et il a connu les plantations brûlées par le givre. On ne voit plus de givre, et j’ai l’impression que maintenant le froid n’est pas le même.

À cause de son prix intéressant, un jour ma mère m’a acheté un manteau anglais London Fog. Il y a plusieurs années et j’ai aimé ce cadeau, mais, je l’ai mis combien de fois ? Il ressemble beaucoup à mon nouveau manteau et je crois que maintenant j’aurai pendant plusieurs années deux manteaux dans mon armoire !

Je me souviens qu’après la dictature, qui s’est terminée en 1985, le Brésil s’est ouvert au monde extérieur et nous avons commencé l’importation de marchandises, notamment des voitures. Les premières qui sont arrivées avaient un système de chauffage, et ce système est maintenant une marque dans l’histoire de notre ouverture politique parce que, en ce temps là, le marché mondial ne connaissait aucune des caractéristiques du marché brésilien, même les plus évidentes comme le fait que nous n’avons pas de froid.

C’est le mois de mai et je crois que nous sommes en automne — il faut consulter Google pour être sûr — nous avons encore de la pluie, mais ce n’est pas typique. Même avec la pluie, il ne faut que cinq heures pour sécher mes vêtements sur la corde à linge, sous le porche de chez moi. Ici, le soleil travaille pour nous, mais, j’aimerais avoir un mois entier de froid !

quarta-feira, 3 de maio de 2017

I like playing with words!

By Patricia Thibaud



Since I was a child, I have always loved words.

First, because they are fascinating since you are supposed to be able to express all your feelings, your opinions or also the simplest things like a craving for a drink, for chocolate or… just for your bed.

And second, because they are a way of conveying ideas, and a way of uniting people around their common values and traditions. That’s why words are so important in our world. Moreover, the differences between all the languages underline the differences between all the peoples. After all, studying languages is really fascinating.

Even though languages are a serious matter, they also can be fun. This is the purpose of my text.

For example, there are some English popular sayings that are very funny if you try a literal translation into French. Sometimes I do that with my students and they always laugh out loud.

Let me help you understand what I mean and why it may be so funny! Here are some popular sayings and their word by word translation:

“They are burning the candle at both ends.” If you translate it literally in French it will be ils brûlent la chandelle par les deux boutsIf you translate it into Portuguese word by word eles estão queimando a vela pelos dois lados, which may have an unexpected sexual meaning! But into real Portuguese translation it means enquanto se canta não se assobia that is “you don’t sing when you whistle” or não dá para assoviar e chupar cana ao mesmo tempo, which means “it’s impossible to whistle while you taste cane”.

For this example, English and French are very close and use almost the same words. 

But my favourite is this one: “It’s raining cats and dogs.” If you translate it literally into French, it will be il pleut des chats et des chiens and my students can’t help burst out laughing. I agree with them because in French it sounds really strange and funny. We say il pleut des cordes instead, that is “it’s raining strings” and I can also imagine the English students laughing when they hear this translation. The usual expression about rain in Portuguese is está chovendo canivetes, that is “It’s raining penknifes”. Weird, isn’t it?

Words can be our best friends for ever if we use them correctly and in the best way to express ourselves and make our culture, history and way of life go on.

Words are alive since they were born, they grow up and they die like human beings. But that will be another essay!