quinta-feira, 23 de agosto de 2018

L’art sur Instagram : Rodrigo Gallo

Par Nicolas Pelicioni



Dans les réseaux sociaux on peut se faire des amis, rencontrer des personnes intéressantes et aussi découvrir des arts qu’on ne connaîtrait pas autrement. Instagram, peut-être plus que d’autres réseaux sociaux, nous permet de faire la connaissance de ces artistes que ne seraient pas facilement connus d’une autre manière. D’antre ces cas parmi ceux-là, il y a le travail de l’artiste brésilien Rodrigo Gallo. 

Gallo travaille avec le métal, sa page s’appelle « Full Metal Concept » (link fullmetalconcept), quelque chose comme « un concept complet sur le métal ». Ce n’est pas un hasard, un de ses thèmes de sculptures préféré est la guitare électrique. Pour le décrire avec un langage plus technique, je dirais que son travail est postmoderne — parce que ce style utilise l’incohérence, la discontinuité, la parodie, la culture populaire, enfin… Le même langage qui a produit et popularisé le « zombi » !





















Toutes les photos sont autorisées pour l’artiste


Un jour, j’ai posé une question à Gallo sur l’oxydation sur son travail d’art. Il m’a répondu qu’il aime le métal rouillé. À vrais dire, j’aime aussi ! Surtout à propos de ses guitares, il me semble que l’oxydation leurs donne un air rustique qu’intensifie l’aspect de détérioration propre au langage postmoderne. Cependant, un jour, quelqu’un lui a demandé un violon — dans ce cas, il n’y avait plus la relation métallique avec le « heavy metal » et la détérioration, mais une relation très insolite avec la musique classique !





















Ce ne sont pas tous ses travaux qui sont liés à des idées postmodernes de dégradation ; il fait aussi des répliques de motos, notamment, de Harley-Davidson. Ces motos, il en a fait plus d’une centaine, reçoivent de la peinture et ainsi ne sont pas exposées à une très grande oxydation ! 

Un jour, sur Instagram, Gallo a commencé à dire qu’il ferait un travail plus polémique. On lui a demandé un AK-47 et il s’est préoccupé de nous expliquer que dans un monde rempli de violence il ferait un travail artistique, pas une apologie à la guerre. Pour n’avoir pas de doute sur la nature de son travail, il a laissé très visible les marques de sculpture ! C’était un grand défi pour lui de faire un tel travail et il a bien réussi ! 

















Plus tard, Virginia Soares lui a consacré un article sur le journal de ESAB (Link ESAB ), une entreprise de produit de soudage. ESAB n’est pas l’unique partenariat de Gallo, il a aussi le soutien de Dremel, une entreprise d’outils divers. Avec Dremel il a fait une loterie avec une de ses motos !















Il y a quelque temps, il a commencé une réplique de la Tour Eiffel. C’est un projet grandiose, à une échelle de 1 pour 100. Je lui ai posé une question sur l’étude qu’il a faite pour une telle reproduction et il m’a répondu que, à cause de ce travail, il a vraiment appris beaucoup sur la Tour Eiffel ! 





















C’est seulement sur internet que je parle à Gallo. Nous habitons à plus de six cents kilomètres l’un de l’autre et nous ne nous sommes donc jamais rencontré ! Mais ce n’est pas la plus grande distance géographique pour se faire des amis sur Internet. Patricia, ma partenaire d’études linguistiques dans ce blog, et aussi Elena Zymara, une autre artiste sur Instagram, habitent plus loin de moi encore que Rodrigo Gallo ! Mais, je raconterai ces histoires une autre fois !

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